‘OT’ ou Ocytocine, c’est l’hormone du bonheur, de l’amour. Sans savoir comment l’expliquer, l’artiste atteint d’amnésie se sent empli d’une sensation de plénitude. C’est avec sincérité qu’il nous livre ses émotions à travers deux morceaux poignants.
Le premier, éponyme, démarre sur une ligne de basse « punchy ». Le morceau évolue au fur et à mesure que Wojmann ajoute des couches, la mélodie fait son apparition et nous sommes immédiatement transportés vers un univers brillant. ‘OT’ laisse entrevoir un espoir, une lumière dans la pénombre. La pause nous permet de nous délecter de cette sensation et l’explosion qui vient juste après nous plonge dans le souvenir d’un amour puissant, grisant, celui où l’on ne se pose plus la question, celui où l’on est juste heureux.
‘Memoir’, le second titre de l’EP est la continuité parfaite de l’opus. Le morceau, taillé pour le dancefloor nous entraine dans une course effrénée à la poursuite de ce souvenir qui lui procure tant de joie.
« Ce sentiment de déjà-vu, est-ce cette fille que j’aimais ? Je ne saurais dire pourquoi, mais ce souvenir amoureux, réel ou non m’apaise, je me sens bien. » Wojmann.
Pour son troisième passage chez Sinners, Wojmann offre deux productions à la fois techno, à la fois mélodique. L’histoire continue, les pièces du puzzle s’assemblent.
L’avenir sera peut-être romantique, surement poétique mais jamais nostalgique (puisque de toute façon il a tout oublié).